Qu'est-ce qu'un orthopédagogue en métapédagogie ?
- Edwige

- 5 oct. 2021
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 oct. 2021
Un orthopédagogue en métapédagogie (métapédagogue) enseigne des processus pour apprendre à apprendre, mais aussi à gérer ses émotions et les conflits. Pris dans sa globalité, l'apprenant peut progresser en confiance.
Le métapédagogue transmet la métapédagogie
Le métapédagogue, formé auprès de l’Institut Upbraining®, transmet aux apprenants de tout âge, l’ensemble des processus nécessaires aux apprentissages.
Pour que ceux-ci soient plus aisés, l’apprenant a besoin de prendre conscience de son fonctionnement. Un feedback est nécessaire.
Le métapédagogue donne ce feedback. Petit à petit, l’apprenant progresse. Une meilleure connaissance de soi, de ses sentiments et de ses réactions permet à l’apprenant de réajuster continuellement sa posture face aux apprentissages.

Le métapédagogue prend l’apprenant dans sa globalité
Le métapédagogue, possède une multitude d’outils qui permet d’exercer plusieurs compétences.
En effet, pour être à l’aise dans les apprentissages, il est important d’être en forme physiquement ET émotionnellement.
Les neurosciences cognitives ont montré que les émotions mal gérées peuvent nuire aux apprentissages.
Le métapédagogue transmet un principe qu’il transcende avec l’apprenant
Le métapédagogue choisit une fonction cognitive à travailler.
Pour illustrer notre exemple, notre métapédagogue souhaite travailler la focalisation. Il commence par donner du sens à l’apprenant avant d’introduire l’activité, tout en ayant en tête un « principe », tel que, par exemple, « Je prends le temps de bien lire la consigne ou de bien regarder l’exemple avant de commencer la tâche demandée ».
Pour donner du sens à ses propos, il peut, par exemple, proposer à l’apprenant de faire un puzzle ou de suivre le plan de construction d’un modèle Lego®. Là, il fera prendre conscience à l’apprenant qu’il faut tout d’abord bien regarder le rendu final : ce que l’on souhaite obtenir à la fin de l’activité.
Durant cet exercice, l’apprenant prend conscience de l’intérêt de la fonction cognitive « focalisation ».
Ensuite, il peut passer à de petits « exercices » ou jeux, où la focalisation lui permettra une meilleure réflexion et où il se rendra compte par lui-même qu’en focalisant bien, il fait moins d’erreurs et trouve d’autres stratégies pour accomplir sa tâche.
Vient le moment de transcender le principe dans différents domaines d'application : « Je prends le temps de bien lire la consigne ou bien regarder l’exemple avant de commencer la tâche demandée » :
dans le domaine de l'intelligence musicale : le principe travaillé permet de ne pas faire de fausse note, de bien respecter le rythme…
dans le domaine de l'intelligence naturaliste : bien lire la consigne aidera à ne pas se tromper en catégorisant les animaux correctement par le nombre de leurs pattes par exemple…
Transcender un principe, rend concret la prise de conscience de l’utilisation d’une fonction cognitive et permet à l'apprenant de se l'approprier dans son quotidien.



Commentaires